C’est officiel depuis quelques jour, bien que ce ne soit pas une surprise en soi, le mobile friendly devient bien un critère de référencement chez Google.
Un événement annoncé
Nous l’avions pronostiqué il y a déjà quelques mois: au vu de la prédominance des appareils mobile dans la navigation sur internet, le géant Américain devait forcément faire entrer cet élément dans ses algorithmes. Avec un taux qui dépasse allègrement les 
cinquante pour cent, le surf via smartphone, tablette et autre phablette est la résultante des nouvelles habitudes prises par les internautes. Ils veulent être branchés en permanence, ne rien rater des news des réseaux sociaux, des mails, des notifications Facebook ou des Tweets.
Google annonce donc qu’à partir du 21 avril prochain l’adaptativité des sites pour les mobiles entrera en ligne de compte pour le référencement. Bien évidemment, on entendra en cela positionnement… L’idée directrice étant de renvoyer des informations pertinentes (encore et toujours) aux mobinautes, qui devront pouvoir consulter les sites sur leurs écrans aussi confortablement que sur ordinateur.
Quel résultat pour les propriétaires de sites?
pour ceux dont le site est responsive ou dispose d’une version mobile, aucun souci. Pour les autres, il devient plus qu’urgent de se mettre aux normes. L’impact, probablement léger dans les toutes premières semaines, risque cependant de devenir bien plus important par la suite. Les sites qui n’auraient pas effectué la transition risquent d’être fortement pénalisés et de dégringoler au niveau des .
Autre donnée dont il va falloir aussi tenir compte, la rapidité du site à l’affichage sur les mobiles. Une vitesse de chargement trop lente fera afficher un beau label « slow« (lent) sur les pages de recherche mobile. On conseillera alors de contrôler le site avec l’outil en ligne PageSpeed de Google. En fonction du résultat il vous faudra optimiser, le plus souvent en allégeant le poids des images et le chargement de certains fichiers, et en compressant les fichiers javascript et Css.
Le but avoué de Google
Il s’agit ici de la fameuse « expérience utilisateur » que Google voudrait équivalente quelle que soit l’appareil utilisé, mobile ou ordinateur (pc et pc portable confondus). Du coup la répercussion de la lenteur d’un site sur mobile pourrait se manifester aussi sur les résultats sur ordinateur. Une réaction en chaîne qu’on pourrait traiter de logique si l’on tient compte de ce qui précède. Il va de soi que la majorité des sites qui désirent rester positionnés (ou améliorer leur positionnement) vont devoir réviser leur copie et effectuer un nettoyage en profondeur. Il suffit effectivement de surfer quelque peu sur smartphone pour se rendre compte que certains sites, mobile friendly, mettent plusieurs secondes à s’afficher. Rédhibitoire pour un grand nombre de mobinautes qui veulent l’information immédiate.
Le travail qui s’annonce d’une belle ampleur va concerner à la fois les webmasters, créateurs de sites, mais aussi et surtout les SEO et le référencement dans son ensemble qui vont devoir s’adapter (comme toujours) et travailler chaque version des sites, mobile et PC. Un challenge ma foi, intéressant.